Quel recours a-t-on après l’achat d’un véhicule d’occasion ?

L’achat d’un véhicule d’occasion s’accompagne souvent de mauvaises surprises. Vous avez beau être prudent en faisant appel à un mécanicien professionnel avant l’achat, des désagréments peuvent toujours se produire. Dans certains cas, il peut s’agir de réparation coûteuse qui vous donne envie d’annuler la vente. Quoi qu’il en soit, sachez que vous pouvez recourir à des privilèges.

La demande d’annulation ou de remboursement

Les premiers instants suivant la vérification et l’achat peuvent sembler ordinaires pour votre nouvelle voiture. Au bout de quelques mois, des défauts et les dysfonctionnements indécelables à l’acquisition apparaissent. Sachez que des législations jouent en votre faveur. Vous pouvez annuler la vente par le biais de l’assurance des vices cachés à la responsabilité du vendeur.

Toutefois, il ne s’agit pas d’une garantie comme un véhicule à l’état neuf. Le dommage doit être considérable pour être éligible à cette assurance. Selon votre préférence, soit vous demandez la remise de l’auto et vous encaissez le prix d’achat intégral. Soit le vendeur prend partiellement en charge le coût de la réparation.

L’intervention de votre assurance

Votre assurance est concernée par les défauts détectés sur votre véhicule d’occasion. Certes, elle est censée vous dédommager, mais dans ces circonstances, votre vendeur est le responsable. En d’autres termes, il s’agit d’une protection juridique que vous pouvez faire valoir. Vous devez informer votre assureur et aussi le vendeur. Ce dernier s’occupe par la suite de consentir un litige.

Cela peut se traduire par un remboursement partiel outre les cas évoqués plus haut. Si votre vendeur n’accepte pas le litige, l’affaire sera portée au tribunal. Il est à noter que la loi fixe une période de deux ans après l’achat du véhicule d’occasion pour que vous puissiez réclamer ou faire un recours contre le vendeur.

Le recours au tribunal

Il peut arriver que votre vendeur ne soit pas d’accord avec vous concernant les déclarations de vice. Dans ce cas, vous avez intérêt à mandater un expert afin qu’il diagnostique l’automobile. Cela vous permet d’obtenir une attestation de l’existence des défauts qui constitue une arme pour votre revendication.

Le vendeur a le droit de réaliser une contre-expertise dont vous effectuez la demande dans un délai de 15 jours. Après, vous pouvez convier un avocat ou un représentant de la loi pour appliquer la procédure. L’affaire peut aller jusqu’au tribunal si le vendeur persiste à ne pas vous indemniser. Cette démarche s’applique également à un vendeur professionnel.

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